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 “Tu veux danser ? Et bien dansons. Mais c'est moi qui la mène.” { Damon Salvatore

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Shannon L. SummerMoon
Shannon L. SummerMoon
- Le silence n'a jamais été aussi éloquent -



▬ Célébrité : Danielle Campbelle
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MessageSujet: “Tu veux danser ? Et bien dansons. Mais c'est moi qui la mène.” { Damon Salvatore   “Tu veux danser ? Et bien dansons. Mais c'est moi qui la mène.” { Damon Salvatore EmptyMar 15 Jan 2013 - 21:09




« Tu veux danser ? Et bien dansons. Mais c'est moi qui la mène. »






Je sais pas pourquoi mais j'ai toujours aimé aller au Cimetière, quand j'étais plus petite et que je venais à Mystic Falls j’allais souvent me balader là-bas. Pour parler, pour dire bonjour à mes grands-parents, nettoyer leurs tombes et les fleurir. Ces gestes répétitifs me calmaient, me détendaient, et puis ainsi, en parlant de tout et de rien, même dans le vide. J'avais l'impression qu'ils étaient là, tout près de moi. Qu'ils n'étaient pas vraiment partis et qu'ils continuaient à veiller sur moi. C'est en partie pour ça que j'y vais aujourd'hui, par ce que j'ai besoin de parler, même si c'est dans le vide, même si personne ne m'écoute, même si personne ne m'entend. Ça fait longtemps que je ne me suis plus retrouvée seule face à moi-même, d'ordinaire il y avait Stan...d'habitude quand j'étais perdue, quand j'étais mal je pouvais lui parler, lui confier mes soucis et en retour il faisait de même et on se soutenait. Mais c'est finit. Maintenant je comprends le choix de ma mère de ne pas avoir dis à..mon père qu'elle attendait un enfant de lui, moi dans le cas présent. Tout simplement par ce qu'on ne veut pas forcer celui qu'on aime à rester par obligation, par sens du devoir. On veut qu'il reste sans raison, juste par ce qu'il nous aime. Ma mère m'a dit qu'il avait toutes ces qualités, que c'était un...Vampire Originel très droit, très juste. *Comme Stan* n'ai-je pas pu m'empêcher de penser. Comme je n'ai pus m'empêcher de penser que jamais je ne lui imposerais mon choix, un choix où il n'a pas son mot à dire par ce que c'est moi qui assumerait seule. Il n'aurait rien à faire. Il n'en saurait rien. Il ne sera pas forcé d'arrêter ses études pour aller travailler. Il méritait mieux et par ce que je l'aimais, par ce que je l'aime, il doit m'oublier...vivre sa vie, sans moi, être heureux, sans moi, continuer à avancer, sans moi. Comme moi je devrais apprendre à le faire sans lui, tout en gardant au fond de mon cœur son souvenir, le goût de nos baisers, la douceur de nos étreintes, la flamme de notre amour.

Tournant la tête vers mon réveil je réalisais que ça faisait maintenant dix minutes que j'étais absorbée dans mes pensées. Je me décidais enfin à me lever, prenant mon courage à deux mains et à aller prendre une bonne douche chaude. Je préparais mes affaires, un pantalon moulant en velours bleu foncé, un débardeur de la même couleur, une chemise blanche dans la même matière que le bas, une écharpe, des bottes hautes et un long manteau descendant jusqu'au dessus du genoux, noirs. Mes affaires ainsi prête je partis sous la douche avec un réel plaisir, laissant l'eau chaude presque brûlante courir sur ma peau pâle et la réchauffer. Restant une dizaine de minute sous l'eau j'en profitais pour me laver les cheveux ainsi que, normal, le corps. Quand je sortis ce fut accompagnée d'une nuée de vapeur qui se colla immédiatement sur les miroirs de ma salle de bain floutant mon reflet. Je m'avançais vers lui et posa la main avec une infinie douceur sur mon ventre encore plat, caressant du bout des doigts le petit être qui grandissait à l'intérieur. Je souris, un sourire plein de joie mais aussi de tristesse. Je laissais encore une fois mes pensées dériver vers mon Amour puis me repris. Je me séchais rapidement, m'habillais, me maquillais et une fois fin prête je sortis dans le froid hivernal. La chaleur que mon corps dégageait fit de la fumée autour de moi, je rejetais la tête en arrière, fit un « O » avec mes lèvres tout en soufflant de l'air chaud vers le ciel d'une teinte des plus glacial. On aurait dit que je fumais. J'éclatais de rire et partis au Cimetière, marchant d'un pas leste dans une neige immaculée. Je laissais des empreintes légères, régulières et qui bientôt seront effacées par la neige qui recommencent à tomber. Je tends la main devant moi, un flocon vient s'y poser timide et gracile, si joli, si lumineux dans sa blancheur éclatante...il fondit presque immédiatement au creux de ma paume y laissant une minuscule flaque d'eau cristalline.

Je regardais le paysage autour de moi, les arbres qui ployaient sous le manteau neigeux, les traces de biches, de chiens, de lapin et même parfois d'écureuil ! Je m'enfonçais jusqu'aux chevilles dans la neige, mais ça ne me dérangeait pas, par contre j'eus la peur de ma vie quand un lièvre détalla juste devant moi, je ne l'avais pas vu et avais sûrement faillis lui marcher dessus. Pourtant, même le cœur battant à tout rompre je ne pus m'empêcher d'éclater de rire déjà, de ma déconvenue et du fait que j'en sois tombée à la renverse mais aussi de voir le petit derrière surmonté de la petite queue blanche toute touffue. Je souris d'un air attendris, trop mignon...je me relevais péniblement, épousseta la neige qui me recouvrait et me frotta le derrière, le choc avait été amortit mais juste un peu et mon postérieur en était souffrant... J'étais presque arrivée au Cimetière. Je cessais de sourire, la vision de ses tombes froides, grises et multiples refroidissant ma bonne humeur. Me rappelant pour quelle raison j'étais là, pourquoi j'étais seule, pourquoi j'avais du Le quitter... Une larme solitaire, comme moi, roula sur le velouté de ma joue et gela, comme mon cœur, juste avant de tomber au sol. Passant ma main dans mes cheveux, soupirant, je regarda le manteau neigeux qui recouvrait les tombes de mes grand-parents et je décidais de le laisser. Je me contentais de changer les fleurs mortes et gelées par d'autres, des lys ainsi que des roses rouges et des jolies fleurs toutes duveteuses bleus dont le nom m'échappait. Je le plaçais au centre et recula de quelques pas pour voir quel effet cela créé. Je le déplaçais un peu vers la droit puis satisfaite, je sortis de mon sac la bâche en plastique que j'avais pris et l'étala sur le sol avant de m’asseoir tout en m'emmitouflant dans la couette que j'avais également embarqué. Bien au chaud je posais devant moi le thermos, mon verre, des gâteaux et m'apprêtant à parler je m'arrêtais net. Il y avait quelqu'un d'autre que moi dans ce Cimetière...bêtement je me dis que j'étais naïve, que c'était normal, mais d'un autre côté cette présence...je n'arrivais pas à mettre le doigt dessus mais elle n'était pas normale...je me retournais lentement pour me retrouver pratiquement nez à nez avec un magnifique jeune homme... « Eu...Salut. » Les yeux écarquillés, la pupille, dilatée, je plongeais mon regard aux reflets d'or dans les siens aussi bleu et glacial que ce ciel hivernal. Mais je ne pus m'empêcher de penser qu'on pouvait aussi s'y brûler...


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Damon J. Salvatore
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MessageSujet: Re: “Tu veux danser ? Et bien dansons. Mais c'est moi qui la mène.” { Damon Salvatore   “Tu veux danser ? Et bien dansons. Mais c'est moi qui la mène.” { Damon Salvatore EmptyMer 16 Jan 2013 - 20:48


Tu veux danser ? Et bien dansons.
Mais c'est moi qui la mène.


Cela faisait une année. Une foutue année que mon pote m'avait quitté. Il m'avait laissé là dans cet enfer, à avoir des rôles multiples pendant que lui se tournait les pouces, là haut dans son foutu paradis. Oh je lui avait déja dit, à plusieurs reprises lors de mes visites au cimetière. Visites que j'affectuais toujours seul jusqu'à présent. Vous me connaissez je n'apprécie pas le fait de me montrer vulnérable aux yeux des autres. Pourtant c'était naturel qu'il me manque. Ric et son humour, Ric et ses conneries, même ses remontrances me manque.

La journée commençait donc bien tristement, et seul mon ami le bourbon m'aidait à me détendre un peu, m'évitait de déraper pour l'instant. Affalé sur le sofa, j'enchainais les verres tout en me disant que c'était injuste que ce soit toujours les meilleurs qui partent les premiers. Et je ne lui avais jamais vraiment dit à quel point il avait compter pour moi. Ce vieux loup m'avait apporté tellement et cette salope de vie avait décidé que son heure était arrivée bien trop tôt. 365 jours que j'avais du me faire à son absence. Comme si je m'y étais fait aujourd'hui. L'envie était toujours là et j'espérais toujours qu'il franchisse le seuil du Manoir même si c'était pour me foutre en rogne. Cela n'avait pas d'importance, tout ce que je voulais c'est qu'il soit là et qu'on reprenne là où on en était restés. Avant que cette journée n'accélère tout et nous mène à des pertes telles que celle ci.

Je me levais d'un bond et m'approchais de ma cachette secrète pour aller y chercher une nouvelle bouteille. A partir de là mes pas me menèrent dehors. De toute manière que pouvais-je bien faire au Manoir, il fallait que j'aille rendre une petite visite à mon meilleur ami. Je n'avais pas de fleurs, mais lui et les fleurs, on sait tous que c'est pas son truc. L'important n'est pas ce qu'on met sur cette satanée pierre tombale, mais plutôt les visites qu'on lui rend après tout. Je traversais la rue pour avancer sur le trottoir complètement indifférent à ce qui m'entourait. J'avais juste besoin d'une bonne conversation à coeur ouvert avec ce vieux Saltzman. Mon alter ego.

L'entrée du cimetière se trouvait devant moi à présent, et mes pas se firent de plus en plus pressés. J'espérais qu'il n'y ai personne dans les allées, pour pouvoir faire mon petit monologue tranquille. Oh et puis comme si j'en avais quelque chose à faire que l'on m'entende parler à un mort. Mon frère reposait là, et j'avais tout les droits même les plus fou ! On me l'avait pris, et c'est tout ce qu'il me restait alors, qu'on ne vienne surtout pas me faire chier. Le premier qui ose me faire une foutue réflexion à la con, vous pouvez me croire sur parole je l'envoie valser jusqu'à l'autre bout du cimetière et il aura compris sa douleur. Et encore, je suis soft mais qui sait ce qu'il pourrait arriver. Je m'en contrefiche, je n'ai pas peur, ni d'être jugé, encore moins d'y rester.

J'avançais en direction de la pierre que je cherchais, lorsqu'une odeur retint mon attention. Je n'était pas la seule personne présente en ce lieu, et surtout pas la seule créature surnaturelle. Mon flair ne me trahissait pas même si j'étais imbibé d'alcool. J'avançais dans la direction d'où venait cette odeur bien décidé à faire déguerpir celui ou celle qui osait être présent à cette heure ci. L'aîné des Salvatore nous ferait-il un caprice soudainement ? C'est bien possible, et puis merde est-ce trop demander d'être isolé le temps de vider ce que j'ai sur le coeur ? En moins de temps qu'il n'en faut pour le dire je me retrouvais nez à nez avec une frêle jeune fille qui s'était retournée en me sentant approcher. J'entendis un vague '' Salut '' avant de la voir écarquiller les yeux. Elle n'eut guère le temps de reprendre la parole que j'étais déja en train de lui intimer un ordre qui je l'espérais allait être respecté. Je me fichais totalement de la raison de sa présence.

- Tu as dix secondes, pas une de plus pour déserter les lieux.


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Shannon L. SummerMoon
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MessageSujet: Re: “Tu veux danser ? Et bien dansons. Mais c'est moi qui la mène.” { Damon Salvatore   “Tu veux danser ? Et bien dansons. Mais c'est moi qui la mène.” { Damon Salvatore EmptyMer 16 Jan 2013 - 22:56




« Tu veux danser ? Et bien dansons. Mais c'est moi qui la mène. »






Une semaine, ça faisait une seule et unique satanée semaine que j'avais dû quitter mon Amour. Je n'en voulais pas à mon enfant, à ce petit être qui grandissait en moi mais au destin qui avait voulu que j'aime tant son géniteur que je lui mente pour protéger son avenir..je le connais mon Amour, je sais qu'avec son honnêteté, son désir de bien faire il aurait tout assumé, il aurait voulu s'occuper de tout, il aurait sûrement voulu prendre un appartement, aurait cherché du travail, aurait tout d'abord essayé de jongler avec boulot et étude puis il aurait craqué et aurait lâché les études et, sans un diplôme en poche aurait finit pas pointer au chômage, comme tant d'autres...et ce destin brisé je n'en voulais pas pour lui. Il méritait mieux, mille fois mieux. Pardon mon Amour, pardon de te mentir. Mais je te l'avais déjà dis. Sur ce sujet j'étais capable de te mentir. Pour te protéger de ta droiture. Mon Cœur...tu me manques tant...Je suis en manque de toi, de tes mots doux, de tes câlins, de tes baisers...j'aimerais tant me blottir dans tes bras, contre ton torse, comme autrefois. Mais c'est finis tout ça. J'ai fait mon choix. J'ai choisis de le garder et je le garderais. Même si pour ça je dois te perdre. Par ce que si je suis bien incapable de faire quelque chose c'est de tuer ton enfant, notre enfant. Notre Ange. Je ne le connais pas encore mais je l'aime déjà, il n'a que quelques jours, n'est même pas encore éveillé mais je voudrais déjà embrasser ses petites mains, ses petits petits tout potelé...par ce qu'il est toi. Par ce qu'il fallait être deux pour le créer, par ce que c'est dans l'amour qu'il a été conçu. Par ce qu'il est un petit bout de moi, un petit bout de toi. Je me demande si ce sera une fille ou un garçon. Qu'importe. Je l'aimerais que ce soit l'un ou l'autre. Ça m'est égal. Ce sera le notre. Si c'est une fille est se nommera Eileen et si c'est un garçon il se nommera Nathan, ou Nicolas. Ou Nathan Stanislas Pierre Nicolas SummerMoon. Hum, oui, ça sonne bien. Comme ça il aura tous les prénoms de son père...

Il fallait que je parle à quelqu'un, pas forcément de ça, mais de tout et de rien, seulement parler, briser le silence, entendre à nouveau le son de ma voix. Immédiatement je pensais à mes grand-parents, oui. Le cimetière était une bonne idée. De plus ça faisait longtemps que je n'y étais pas retournée, que je n'avais pas fleurit et nettoyé leurs tombes. J'y suis donc allée après m'être habillée chaudement et avoir pris quelques affaires. Je venais tout juste de m'installer quand quelqu'un entra au cimetière. Les pas étaient hagard, comme si l'individu était dans un état second, presque de transe, marchant mécaniquement, comme shooté. Ou bourré. Je bus une gorgée de chocolat chaud avant de me retourner vers l'homme. Ou plutôt vers l'être surnaturel qui se dirigeait vers moi. Car à n'en point douter il en était un. Je vis ses yeux, d'un bleu glacé, où la colère et la tristesse dominées. Un rictus rageur plaqué sur le visage, celui-ci qui aurait pu être beau en étant laid et effrayant. Pourtant je gardais mon calme, le saluant avec quelque timidité. Je ne savais trop comment réagir, c'était la première fois que je rencontrais un vampire...car je voyais bien à son teint que c'était un vampire. Pâle comme il l'était avec des yeux bleus pâles et cerclés de rouge. *Bourré* cet adjectif me vint immédiatement à l'esprit. Et sa bouteille de bourbon à la main me le confirma. Il avança avec une grâce inhumaine quoique un peu chancelante vers moi. Il était de méchante humeur, c'était certain. Mais je savais une chose, s'il était bourré c'était qu'il voulait oublier, mai oublier quoi ? Dans un cimetière facile de se douter qu'il avait perdu quelqu'un, un proche, un ami, un frère. Je parcourais du regard les tombes blanchies par la neige essayant de deviner à laquelle il était venu parlé. Par ce que pour moi il n'y avait aucun doute, il était venu parler. Comme moi j'étais venue parler à mes grand-parents pour me soulager...

C'est alors qu'il me répondit, me donnant un ordre, d'une voix sèche qui me donna des frissons de déplaisir. Il grondait. « Tu as dix secondes, pas une de plus pour déserter les lieux. » Mes yeux s'étrécirent, mon regard qui s'était écarquillé venait de devenir féroce. Je n'aime pas les ordres. Je me redressais, calme et froide. Furieuse et glaciale. Je me plantais devant lui, le dévisageant sans scrupule. Je penchais légèrement la tête de côté, laissant mes cheveux tomber quelque peu sur mon visage le dissimulant dans une semi-obscurité. J'inspirais avant de lui rétorquer d'une voix sans timbre. « Il me faudrait plus de cinq minutes pour remballer tout ça et une ou deux pour sortir du cimetière, sans compter qu'il me faudrait aussi dire au-revoir à mes grand-parents par ce que je viens tout juste d'arriver pour leur parler et que je ne peux pas, je ne veux pas partir, j'ai besoin de parler. Comme toi. Je me trompe ? » Je le fixais d'un regard interrogateur. Me demandant si mes déductions étaient justes ou pas. Mais j'étais sûre d'une chose. Je ne bougerais pas d'ici avant d'avoir pu m’épancher. Mais peut-être qu'une joute verbale me ferrait du bien aussi. Ça faisait longtemps que je n'en avais pas eu. Pas depuis que j'avais quitté ma ville, mon Amour, mes amis, ma famille... Je fermais les yeux un instant, encaissant la vague de douleur qu'avait provoqué mes souvenirs trop vifs. Les temps joyeux et insouciants étaient derrière moi. Devant moi s'étendait désormais un avenir de responsabilités, où je devrais donner toute mon attention, tout mon amour à un unique petit être. Un unique petit être que j'aimerais plus que ma propre vie. Mon enfant, notre enfant. Même si lui ne le saurait jamais... Je les rouvris, déterminés et les plantais dans ceux de mon ''adversaire'', en attente d'une réponse.


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Damon J. Salvatore
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MessageSujet: Re: “Tu veux danser ? Et bien dansons. Mais c'est moi qui la mène.” { Damon Salvatore   “Tu veux danser ? Et bien dansons. Mais c'est moi qui la mène.” { Damon Salvatore EmptyDim 20 Jan 2013 - 22:07


Tu veux danser ? Et bien dansons.
Mais c'est moi qui la mène.


Mes prunelles sombres scrutait son regard d'enfant. Je ne la connaissais pas et ignorait de quelle manière elle allait réagir. Je m'en foutais, Tout ce que je voulais à cet instant précis c'est que cette stupide gamine fiche le camp et me laisse parler en paix avec mon vieux pote de bringue. Quelque chose me disait que cela n'allais pas être aussi simple, et cela se confirma lorsque je vis son regard devenir féroce. Un peu comme une louve qui se retient de bondir sur sa proie. J'esquissais un sourire amusé, savait-elle à qui elle avait affaire ? Même bourré, Damon Salvatore reste apte à te mettre en pièce ma petite et sans vouloir t'offenser ton regard ne me fait absolument pas peur. Pauvre petite créature naive qui croit qu'elle est à la hauteur.

Je l'observais alors qu'elle se redressa et vint se planter devant moi, une expression froide peinte sur le visage. Hum.. retourne donc jouer dans ton bac à sable, tu perd ton temps. Et c'est là qu'elle commença à me sortir un discours sans fin, expliquant qu'il lui fallait bien plus de temps que je n'en demandais pour remballer ses affaires, dire au revoir à ses proches et bla bla bla.. et voilà qu'elle me raconte sa vie. D'où sort-elle ? Je ne l'ai jamais par ici, manque de bol pour moi il a fallu que je tombe sur elle justement aujourd'hui. Damon et sa veine habituelle. Tu parles d'une journée qui commence bien. Nom de Dieu !

Elle croit parler à son psy ? Car de toute évidence cette chose a bien besoin de consultations vu son état mental. Elle finit par me dire qu'elle ne voulait pas partir d'ici, tout comme moi en me demandant si elle se trompait. Qu'est-ce que la raison de ma venue ici peu bien lui foutre ? On est à Mystic Falls pas au pays des bisounours. Un sourire amer s'afficha sur ma gueule d'ange tandis que je m'approchais d'elle lentement avec des intentions pas saines du tout.

- Je ne t'ai pas dit de prendre le temps de faire tes bagages mais bel et bien de dégager de cet endroit. Ce n'est pas assez clair, il faut peut être que je te montre à quel point je suis sérieux ?

A mon tour d'afficher un regard féroce, mais aucune comparaison possible avec le sien de toute à l'heure. Mes crocs étaient de sortie et pour être tout à fait franc j'avais juste envie de planter mes crocs dans sa chaire, histoire de lui faire comprendre que ce n'est pas le moment de me contrarier. Je m'avançais encore, jusqu'à lui rentrer dedans et la saisir par la gorge pour la tenir au dessus de moi.

- Veux tu vraiment provoquer un vampire stupide filette ? Ne t'a t'on jamais prévenu qu'il ne faut jamais au grand jamais contredire Damon Salvatore. Est-tu à ce point ignorante ?

D'un geste violent je l'envoyais plâner à quelques mètres de moi en ricanant. Ma patience n'était plus, et il fallait espérer pour elle qu'elle court vite, sans quoi la pauvre petite demoiselle serait dans un bien mauvais état d'ici une demi heure. Il s'agit d'une hybrid ? Oh je l'ai décelé depuis le début, mais cela ne m'empêcheras pas de m'amuser.

Je l'observais en train de se relever tandis que j'emmenais la bouteille jusqu'à ma bouche pour avaler une bonne gorgée de bourbon. J'en avais besoin, cette gosse venait de me mettre en boule alors que tout ce que je voulais c'était parker à Ric'. Tu va me le payer, idiote.

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MessageSujet: Re: “Tu veux danser ? Et bien dansons. Mais c'est moi qui la mène.” { Damon Salvatore   “Tu veux danser ? Et bien dansons. Mais c'est moi qui la mène.” { Damon Salvatore EmptyVen 1 Fév 2013 - 22:00




« Tu veux danser ? Et bien dansons. Mais c'est moi qui la mène. »






Nous nous scrutons du regard, cherchant à découvrir dans les prunelles de l'autre des réponses à nos questions, ou peut-être simplement pour voir notre reflet à la surface de nos globes oculaire respectifs. Je me voyais dans ses yeux polaires, petite fille au visage pâle, aux cernes bleus et au regard fatigué. Mais dans les siens embrumés, je pouvais voir un manque, un vide, un besoin inassouvi. Et qu'il ne pourra plus jamais assouvir. Les morts ne reviennent pas à la vie. Ils restent morts, au fond de leur cercueil en train de pourrir et de se faire manger par toutes sortes de bestioles toutes plus dégoûtantes les unes que les autres. Et puis il m'ordonna de dégager seulement, ça, il en était hors de question. Mes yeux se durcirent tandis qu'il esquissait un sourire amusé devant mon air résolut. Je me redressais, me plantant devant lui je me mis à parler. Et comme je n'ai jamais appris à faire court...je vis ses pupilles se dilater sous l'étonnement, il ne s'attendait certes pas à un discourt comme ça... J'étais en train de l'énerver plus qu'il ne l'était déjà, je le désespérais, le fatiguant avec mes mots. Une fois que j’eus fini de parler il eut un sourire amer. Il tordit ses trais, offrant ainsi un visage torturé au monde. J’eus envie d'entrer dans sa tête, dans son cœur, pour savoir ce qu’il s'y passait, pour pouvoir guérir ses blessures, apaiser ses craintes et rendre à ce visage de dieu sauvage sa beauté calme, tranquille paisible et peut-être même y faire apparaître un discret sourire...Mais il m'enleva toute envie de le consoler avec ces mots. « Je ne t'ai pas dit de prendre le temps de faire tes bagages mais bel et bien de dégager de cet endroit. Ce n'est pas assez clair, il faut peut être que je te montre à quel point je suis sérieux ? » Mais pour qui il se prend sérieux ? Je n'en revenais pas... « Et tu crois peut-être que je vais laisser mes affaires sans surveillance avec un type de ton genre à côté ? Sans façon ! Tu serais capable de tout me foutre en l'air pour te défouler ! Oh pardon je savais pas que t'étais sérieux, je te croyais juste idiot et impoli ! » Pas question que ce débile m’abîme mes affaires !

Ce n'est que lorsqu'il sortit les crocs que je réalisais qu'il s'était bougrement rapproché le vicieux ! Les yeux injectés de sang, le regard fou, les veines ressortant bleu sur sa peau pâle et ses lèvres retroussées sur deux canines longues et fines, aussi aiguisées que des rasoirs il en était effrayant pourtant je n'eus aucune réaction. Juste celle-ci. « Tu aurais pu te laver les dents ou prendre un chewing-gum, tu empeste l'alcool. » Bon, okey, je devrais pas provoquer un vampire en colère mais bon. En même temps...j'ai juste dis la vérité... Pourtant il ne dut pas apprécier car il me souleva de terre, sa main, tel un crochet enserrant ma gorge blanche. Mes pieds ne touchaient plus le sol et j'étouffais sous sa poigne...l'air ne passait plus... A travers le brouillard qui commençait à tomber sur mes sens je l'entendis dire : « Veux tu vraiment provoquer un vampire stupide fillette ? Ne t'a t’ont jamais prévenu qu'il ne faut jamais au grand jamais contredire Damon Salvatore. Est-tu à ce point ignorante ? » Je souris, et réussis à dire, ironique jusqu'au bout. « Un vampire ? Où ça ? Je ne vois qu'une épave arrogante. En ce monde nous sommes tous des ignorants mais dans l'histoire il y a surtout un inconscient et je ne suis pas sûre que ce soit moi. » Et, dans un geste d'une violence inouïe il m'envoya, dédaigneux, voler à quelques mètres de lui en ricanant méchamment. Je me roulais en boule, protégeant le petit être qui poussait en moi au lieu de faire comme n'importe quel humain ou surhumain normal et tendre les mains en avant pour se rattraper, ou du moins pour éviter de trop se faire mal. Mais moi, je m'en fiche de me faire mal. Aussi lorsque je m'écrase sur le sol en un bruit sourd je fais. « Aïe. » Ouai je sais. J'aurais pu trouver mieux.

Je me redressais avec précaution, posant une main protectrice sur mon ventre et dis. « Ok, je t'ai énervé. Ok, tu m'as envoyé valsé. Mais, évite le ventre, je te demande juste ça. » Je le regardais d'un œil neutre tout en caressant du bout des doigts mon ventre, heureusement Il n'avait rien...mon enfant...ma merveille...je ne laisserais rien t'arriver...oh non...mon bébé...tu vivras...je t'en fais le serment...je prendrais soin de toi...maintenant et à jamais...je ne te laisserais pas tomber mon ange...tu es tout ce qu'il me reste...la fruit de notre amour...tu es son enfant...tu es une petite parcelle de son être...la seule que j'ai pu emporter avec moi en partant...tu es désormais le seul lien qu'il me reste...la seule chose qui puisse encore nous unir ou nous réunir...même s'il ne sait rien de ton existence...même s'il ignore où je suis, pourquoi je suis partie et...ce que je suis réellement...le monstre ce n'est pas lui...mais moi...lui...il n'est qu'un humain qui n'a pas eu une vie facile...un humain sur qui j'ai pu m'appuyer pour me reconstruire, pour réussir à faire à nouveau confiance, un humain qui m'a fait découvrir le verbe « Aimer », qui m'a appris à le conjuguer. Un verbe que j'aimerais pouvoir utiliser au présent et non pas au passé... Une larme solitaire glissa sur le velours de ma joue avant d'aller s'échouer dans la neige recouvrant le sol d'un blanc manteau. Je m'approchais de mes affaires tout en surveillant du coin de l’œil l'ivrogne qui buvait son bourbon. Je pris mon thermos et dévissant le couvercle j'en bus une gorgée. Dieu que c'était bon ! Et, alors, reprenant ma position habituelle je m'enroulais à nouveau sous les couvertures et prenant mon calepin je le dessinais, bouteille à la main, le regard tourné vers...cette tombe. Je la vis, la reconnue et me mis à la dessiner au fusain...



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Dernière édition par Shannon L. SummerMoon le Jeu 9 Mai 2013 - 21:12, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: “Tu veux danser ? Et bien dansons. Mais c'est moi qui la mène.” { Damon Salvatore   “Tu veux danser ? Et bien dansons. Mais c'est moi qui la mène.” { Damon Salvatore EmptyMer 27 Mar 2013 - 8:41



Tu veux danser ? Et bien dansons. Mais c'est moi qui la mène.

Elle se tenait là, me défiant du regard telle un jeune lionne se croyant prête à affronter le prédateur qui lui faisait face mais elle n'en avait pas les armes Oh, elle avait vraiment mal choisi son jour pour me tenir tête, je n'allais pas laisser une enfant gâcher ce moment. Ces retrouvailles. Cet aurevoir. Peu importe le nom qu'on donne à cela. Il n'avait fallu que d'un éclair pour que mes crocs soit de sortie et lui montre clairement mon identité. J'étais à découvert et pour être franc je n'en avais que faire.

Mon geste fut d'une violence rare, alors que je l'envoyais balader bien des mètres plus loin. Je restais néanmoins là, alors que j'aurais tout aussi bien pu la poursuivre mais je m'exaltais de cette situation, et profitais de la vue sur cette gamine qui se recroquevillait sur elle-même. Je l'entendis lâcher un '' aie '' et me mis à rire de plus belle. Ce n'est rien en comparaison avec ce qui l'attend si elle ne daigne pas coopérer et foutre le camp du paradis des morts. Pauvre fille assez stupide pour défier un Salvatore. Tu n'as donc rien dans la tête ? Pauvre petite sotte.

Je repris une gorgée de mon meilleur ami, pour m'aperçevoir qu'elle se relevait et qu'elle murmurait quelque chose. Peu importe, car l'instant d'après je la vis s'approcher de ses affaires restées là pour se mettre à.. pincez moi c'est une blague ?! Elle s'était tout simplement mise à dessiner, semblant ignorer ma présence. Tu as donc envie de mourir ?

Je pourrais aussi bien l'empaler sur l'un de nombreux piques de la grille de l'entrée en une fraction de seconde. Quoique à la réflexion, cela ne serait pas bien amusant. Bien trop rapide à mon goût. Non, cette fillette méritait un traitement à la hauteur de son insolence. Quoi de mieux que de la faire mourir à petit feu à l'endroit précis où elle se trouvait. Sur la tombe de sa famille. Je m'avançais et me plantait devant elle une nouvelle fois, mais celle ci dans le but de mettre un terme à son jeu.

- Es-tu sourde ou complètement inconsciente ? Penses-tu réellement que je vais te laisser la vie sauve après un discours si pathétique de ta part ? Oh pauvre petite fifille qui vit encore au pays des bisounours. Ne sais-tu donc rien sur cette ville, et sur les créature qui y trainent ? Ta dernière heure est venue, dépêche toi de faire ta prière.
Ma main alla retrouver cet endroit qu'elle avait saisi auparavant, savoir sa frêle gorge où je pouvais percevoir son sang pulser. Je n'allais pas la vider de son sang, j'avais plutôt envie de la voir défaillir sous mes yeux. Il ne fallu qu'une simple entaille pour que son liquide rougeâtre ne commence à se déverser sur son beau chemisier. Oups, quel mauvais garçon je fais. J'esquissais un sourire tout en léchant la plaie m'abreuvant au passage de ce nectar si exquis. Absolument délicieux.

- Ton temps est compté, tu va bientôt rejoindre ta petite famille que tu aimes tant. Tu devrais être contente, tu va pouvoir passer beaucoup de temps avec eux désormais. Merci qui ? Quoi, mais tu pleures ?


Ma gueule d'ange avait pris un air diabolique et mon rire résonna dans le vaste cimetière. Cette pauvre cruche avait sous estimer sa capacité à faire face à un vampire tel que moi et elle payait maintenant le prix fort. Prenait-elle enfin conscience que la fin était proche pour elle ? Quoiqu'il en soit je me régalais pleinement du spectacle qui me rapprochait à chaque instant un peu plus de mon pote qui m'attendait à quelques pas.

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